Finalement, je me sens plus léger. Fini de regarder les étiquettes pour savoir si le produit est fabriqué où, fini les pourboires, fini l’honnêteté fiscale, à bas la préférence nationale idiote, le politiquement correct. Replis sur soi en ordre dispersé, je ne veux pas voir qu’une tête.
Ma copine Céline m’encourage à l’apaisement, puisque je ne peux rien faire. Elle a raison, et je suis calme, mais je démissionne de mon esprit de solidarité sociale. Je suis anéanti, et serein. Mon cher journal, tu es le dernier à qui je confie ma déconfiture.

Laisser un commentaire