Cabrel n’est pas présentable parce que c’est un politicien. Il a été conseiller municipal d’Astaffort, sous le règne d’un maire soit disant écologiste. D’ailleurs ses chansons ne sont pas de gauche. Brassens non plus n’était pas vraiment de gauche, mais lui il avait de belles moustaches.
C’est pourtant en écoutant « la robe et l’échelle » que la fraternité de ces deux là m’est apparue. Un ciselage de phrases où la moindre virgule tient l’ensemble, où le souvenir d’enfance tourne à l’universel, et les mots s’emboîtent, et dévalent à contre pente.
« la corrida » est aussi un texte redoutable, idéologique. Quel dommage que ce ne soit que pour défendre des bêtes et pas la classe ouvrière. « te ressembler » pourrait y prétendre mais ce petit peuple qui travaille égoïstement à l’élévation de ses enfants n’est pas du beau prolétariat.
Et puis
Et puis il y a que Bob Dylan est américain, rien de rédhibitoire peut être, mais il y a des nobels qui se perdent
Laisser un commentaire