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  • Viva Emilia

    Las damas que passan

    Le film de Jacques Audiard est un hold-up. Tous les types de cinéma sont utilisés, la comédie musicale, le thriller, le gangster, la romance, la sf aussi. Les actrices sont magnifiques, et bien sûr, la mise en scène est à tomber sur le cul.

    Le thème de la rédemption est audacieux: Rédemption de la violence ultime, rédemption de la condition des genres.

    Le vocabulaire cinématographique est affûté, un mélange audacieux lui aussi. J’en ai pleuré de satisfaction.

  • Ghosteries

    Depuis rgpd, la navigation est devenue pénible.

    Certe , l’intention est bonne. Oui, il est très pernicieux de se laisser suivre par les robots du net, à la recherche de votre identité profonde.

    Depuis que j’avais installé Ghostery dans mon fidèle Firefox, je n’avais pas noté de différence dans son attitude. C’est seulement quand j’ai coché les options qui renforcent son pouvoir que j’ai senti ce petit air frai. Ça y est. Les cookies de poursuite son éliminés systématiquement, dans perdre sa vie dans les formulaires 😃

  • Du paing

    Du pain et des jeux ! C’est ce qu’on demande, nous. Les médailles, les sourires, la réussite  de l’organisation, c’est du rab. Mais ce qui me plaît le plus, c’est le ravalage de caquet des ironisants. Je sais bien que ce n’est qu’un répit, mais ça repose 💁

  • Communautarismes

    La mondialisation a un effet de communautarisme sur les groupes, c’est bien connu. Mais la division ne se produit pas seulement par la vision du monde. Elle se fait déjà par le média de communication.

    On ne se parle pas entre platistes et raeliens, mais on ne se croise même plus entre utilisateurs de telegram et de messenger.

  • L’écharde

    Un geste anodin pas très contrôlé, mon doigt qui glisse, et c’était fait. Cette planche bardée d’aiguilles  attendait  mon pouce. J’ai voulu ignorer, j’ai sucé, lavé, aspiré, l’écharde était bien accrochée. C’est une paillette d’un vieux bois, du bois de vieille palette, sûrement infectée de déjections de rats et de poussières centenaires.

    Cette lance plantée dans mon doigt, j’ai regardé la cérémonie d’ouverture des JO à Paris. Tout en surveillant les centaines de danseurs sous la pluie, je me suis mis à triturer ma plaie  à l’aide d’une épingle.

    Le soir se couche sur la tour Eiffel et l’arc de triomphe, sous la pluie. Les lazers figent les grosses goûtes qui arrosent la foule. L’eau n’arrête rien. Je suis inquiet pour la réussite de chaque séquence, mais tout passe crème. Le spectacle est somptueux. Quelle somme de travail ! des danseurs, des bateaux, des flammes, des effets, des vedettes, de la musique, un cheval d’argent, des feux d’artifice, Philippe Katerine nu, un ballon électrique en flamme, tout se passe magnifiquement. Et moi, dans l’élan de cette réussite, j’arrache enfin la paillette de mon pouce percé au sang, avec un coupe ongle, au moment ou Céline Dion chante « dieu réuni ceux qui s’aiment »

    Je ne crois pas que dieu y soit pour quelque chose, mais j’ai trouvé très beau ce moment où j’ai senti sortir l’écharde, et la réussite de l’ouverture des JO. Pourvu que ca dure.

  • Nassim Taleb

    Savez vous ce que Nassim Nicolas Taleb appelle un Cygne Noir ?

    Ce serait un événement majeur imprévisible, en résumé. Mais en développant un peu, ça donne un de ses livres, un de ces livres qui font grandir

  • Changement de stratégie

    En voie vers l’autonomie, je me déconnecte du réseau électrique. Ma grosse batterie est liée à mes panneaux, directement via son convertisseur mppt. C’est pas la taille qui compte, c’est l’optimisation des flux   !

    Alors, faudra voir ça après finalisation, et suppression du onduleur qui me reliait à edf.

    Le câble orange apporte le courant à ma cuisine, sans un pet de réseau public !